Très prolifique dans les années 1940 et 1950, le cinéma argentin connait une renaissance importante depuis le milieu des années 1990. La production nationale reste quantitativement modérée, mais le pays attire de nombreux investisseurs étrangers.
Beaucoup de films racontent l’histoire douloureuse du pays. Ils évoquent souvent, sans pitié mais avec passion, l’Argentine des militaires au pouvoir, l’après-dictature et les ravages de la libéralisation économique (Les disparus, Dans ses yeux, Enfance clandestine).
Une nouvelle génération de cinéastes, comme Pablo Trapero (Leonera), aidée de fromidables acteurs, comme Ricardo Darin (El chino), permet au cinéma argentin de s'affirmer sur la scène internationale.